mercredi 26 septembre 2012

Cinema e Musica

Comme tous les jours pour aller en stage, je suis passée mardi dernier devant il Teatro dell'Opera. Mais ce jour là et le suivant, le théâtre était occupé par le tournage d'un film! Un groupe de personnes élégamment vêtues ainsi que deux vieilles voitures et un fiacre nous rappellent les années 30 (pour ceux qui y étaient...).
Le film étant italien et n'y connaissant rien en la matière (mis à part Roberto Benini et Monica Bellucci), je n'ai reconnu personne.



Je n'ai pas encore vu de film au cinéma (je me contente pour l'instant de Biancaneve e i sette nani sur l'ordinateur). J'attends de maitriser un peu plus la langue mais contrairement à chez nous, les cinémas semblent se cacher. 
Les films sortent d'ailleurs beaucoup plus tard donc pour ceux qui n'ont toujours pas vu The Dark Knight rises, Rebelle, l'Age de Glace ou encore Madagascar  il n'est pas trop tard, ils viennent juste de sortir!
Pour ce qui est de la musique, les italiens ne semblent pas avoir plus de chance. Le nouveau CD de Mika est sorti en France le 17septembre, ici, on l'attend toujours...

mardi 25 septembre 2012

Prima settimana di stage

Lundi 10 septembre, première jour de stage.

J'avais fait un premier repérage quant au lieu de celui-ci puisque nous l'avons vu précédemment, les numéros des immeubles ne se suivent pas forcément et la via Salaria est plutôt longue. Je ne me suis donc pas perdue et je suis arrivée comme d'habitude, très en avance au Via Salaria, 346. Le rendez-vous était fixé à 10h.

 
Fenêtre du troisième étage à droite

Luisa Barucci, mon maître de stage, m'a accueilli avec sa chienne, Lola, qui je dois dire m'a fait beaucoup penser à Inu malgré son nom grotesque.  
Atelier
Luisa a fait l'Instituto Centrale del Restauro di Roma, ce qu'a fait Claire de Castelbajac mais une dizaine d'années après. Son atelier est minuscule, deux pièces sur le même palier que son appartement (ce qui lui vaut de nombreux allez-retour) au troisième étage de l'immeuble. La première est pour l'atelier à proprement parler, la deuxième pour l'administratif. Un problème se posait donc pour moi, comment pouvait-elle restaurer des tableaux dans une aussi petite pièce? La réponse est très simple, elle ne s'occupe que de la couche picturale, me voilà rassurée!
Luisa restaure donc des tableaux mais également   leurs cadres pour mon plus grand plaisir. Il se peut aussi qu'elle travaille en chantier et je croise les doigts pour qu'il y en ait un pendant mon séjour!
 
Premier travail confier, le nettoyage d'un cadre doré d'environ 1m50 sur 1m. Cela m'a prit la journée mais il faut savoir que mes journées de stage ne sont pas trop long: 10h - 13h et 14h - +ou-16h30 Ce qui est plutôt pratique pour visiter des musées ou autres parce que les weekends ne suffiront pas!

Le lendemain, dévernissage d'un tableau, à peu près la même taille que le carde. Pour cela, j'utilise de l'acétone pur puis je passe un coup d'essence de térébenthine pour veiller au chancis (blanchiment).
Pendant ce temps, Luisa range ses dossiers et fait donc des allez-retour avec son appartement. Je ne la vois pas beaucoup mais elle semble satisfaite de ce que je fais quand elle passe.
 
En cours de dévernissage



 Je l'ai fini le vendredi puis il est partie se refaire une jeunesse dans un atelier plus grand avant le mastic-retouche.



Place de Cétone
Jeudi: jour particulier, rendez-vous à 7h45 pour une virée en Toscane! Nous avons rejoint une de ses collègue, Daniela pour visiter le chantier d'une toute petite église de Cetona. Il y avait sur les murs, de très grands cadres en stucs (les tableaux sont dans l'atelier de Daniela) qui étaient en cours de restauration. 
Plusieurs personnes qui supervisent le chantier sont venues afin de discuter des couleurs de la voûte, des murs (gris chaud, froid?...). Tout cela en italien bien sûr, la journée a été quelque peu épuisante. 



 Aux USA, ce sont les biches que que l'on trouve écrasées sur la route, ici ce sont les porcs-épics! Pauvre bête!
Le retour a été magnifique puisque accompagné d'un coucher de soleil surréaliste. La montagne est passée du jaune d'or au rouge puis mauve et bleu nuit, le tout, accompagné d'éclair et de tonnerre dans le lointain. Le paysage semblait s'être embraser. 












 Je vous laisse encore une fois sur ces quelques photos du village de Cétone...

Vue toscane


Erasmus

Quand je suis partie, j'étais pleine de bonnes intentions concernant l'italien et ne voulais sous aucun prétexte rencontrer des français mais c'était sans compter sur Albane que je ne pouvais pas éviter puisque nous logions au même endroit. Il est ensuite difficile de faire sa malle et de disparaître sans rien dire, d'autant plus que nous nous sommes bien entendues.
Je voulais également ne fréquenter que des paroisses italiennes mais pour le premier dimanche, j'ai accompagné Albane et Donatien à celle de St Louis des français (bonne occasion également pour voir le Dominicain et les Caravage qu'il est très intéressant de voir dans leur cadre "naturel").
C'est là que tout a réellement commencé. A la sortie de la messe, rencontres de jeunes Erasmus mais également d'un père de famille, Grégoire Madelin, qui invite tous les jeunes arrivés depuis peu à un apéro le samedi suivant! Me voilà donc dans le cercle Erasmus sans n'avoir rien demandé à personne...
Tout le monde est bien sympa et est également bien petit! A cette soirée, deux Erasmus, Camille et Grégoire, avaient vu Manon la veille (une fille de ma classe en stage à Rome jusqu'à mi-octobre), le père Grégoire (eh oui, il faut croire que tous les Grégoire sont appelés à Rome) connait un séminariste qui est le frère d'une amie de primaire et un séminariste, dont j'ai oublié le prénom, est un très bon ami de Clara, ancienne étudiante de Condé que j'ai vu a sa soutenance l'année dernière!
Il y a également Roxane qui habite chez un vieux monsieur qui se trouve être Gaël de Guichen, conseillé du directeur de l'ICCROM qui a dîné la semaine précédente chez les Mounier et qui m'avait gentiment laissé sa carte de visite!

Je ferais donc quelques fois avec ce petit groupe de français bien sympathique, des sorties.
Pour cela, il a fallut remettre mon compte facebook en activité puisque que c'est finalement ce qu'il y a de plus pratique pour communiquer ces propositions à tous le monde.

Il mare a Santa Marinella

Une fois les colocations trouvées et avant les déménagements, Albane, ma coloc des premiers instants romains et moi-même en avons profité pour nous rendre à la mer. 
Après 40 minutes de train, nous arrivons à Santa Marinella, petite ville côtière de la Méditerranée. 


Plage de Santa Marinella

Ici, les plages propres sont payantes. Nous avions donc le choix: parasol, transat, cabine, douche et ce pour la journée, la semaine ou la saison. Nous avons opté pour un parasol vert, 10 euros la journée, quel luxe! La question que nous nous sommes posée est est-ce qu'il aurai été possible de débarquer sur la plage sans rien prendre? Nous verrons la prochaine fois.
L'eau était très bonne et très transparente. 


Vendeur de parapluie en plein cagnard
Nous avons retrouvé sur la plage les vendeurs de parapluies, chapeaux, foulards, bijoux... que nous avions cru avoir laissés à Rome. Et bizarrement ou pas, ce sont les mêmes que nous avions cru avoir laissé à Paris...                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    

jeudi 20 septembre 2012

Recherche d'una stanza

La recherche d'un logement dans une ville que l'on ne connaît pas et étrangère de surcroit, n'est pas chose aisée. 
Tout a commencé par un repérage internet. C'est une bonne chose pour se rendre compte que ce que l'on cherche n'existe pas. C'est à dire, quelque chose de pas trop cher, dans le vieux centre avec des colocataires italiens qui ne parlent pas français et avec bien sur sa propre chambre. Tous les sites italiens concernant les locations ont dû y passer mais je ne me suis pas arrêté là. Je me suis rendu à la Grégorienne, université de théologie où l'on m'a présenté le panneau des annonces datant de l'année dernière (la rentrée n'avait pas encore eu lieu) puis à la Sapianza (grande université romaine, une vrai ville étudiante) où les annonces pullules à chaque coin de rue! J'ai également pris contact avec pas mal de monde susceptible de pouvoir trouver quelque chose. Au final, j'ai revu mes critères: coloc italienne (obligatoire) mais chambre double et zone de recherche élargie.
J'ai visité ainsi cinq appartements en cinq jours. 
Petite notification à l'attention de ceux qui auraient des rendez-vous romain dans les années à venir: vérifier sur Google Earth l'endroit exacte de celui-ci parce qu'il faut savoir que les immeubles ne sont pas numérotés comme chez nous. Je ne sais pas comment font les facteurs pour s'y retrouver la première fois mais les numéros ne se suivent que très rarement! 

J'ai tout d'abord retenu l'avant dernier appartement visité: colocation avec deux italiennes, chambre double, proche du métro Otaviano  (pratique pour mon stage) et accès au toit en prime avec vue sur St Pierre. Seul hic, absence d'internet mais possibilité de capter un réseau extérieur . Je n'ai vu que Simona (colocataire de chambre et italienne ne parlant pas un mot de français) avec qui il paraissait facile de parler malgré la barrière de la langue. Tout cela semblait présager un bon séjour. Je me suis donc installée le dimanche 9 septembre au soir, veille de mon début de stage. Soirée tout à fait sympathique où je commençait enfin à parler italien mais nuit horrible (les fenêtres, ouvertes par la chaleur, donnaient sur la via Candia, extrêmement passante). 
Est survenu ensuite le lendemain soir avec plusieurs problèmes. Tout d'abord, le loyer. Les romains ont l'habitude de tout payer en liquide même des sommes faramineuses. Premier problème pour moi donc, puisque impossible de retirer la somme du loyer en une fois et que la propriétaire réclame son dû. 
Deuxième problème, celui d'internet qui ne marche pas vraiment.  Après un texto pour savoir si un appartement visité précédemment était toujours libre (il l'était) et un coup de téléphone au Mounier pour leur demander un abri pour la nuit (ils ont accepté, qu'aurais-je fait sans eux!), j'ai refait mes bagages déballés la veille et je suis partie. 





Le lendemain soir, rebelote, je repars pour mon troisième déménagement. Cette fois -ci, il n'y a pas de terrasse sur le toit avec vue sur St Pierre mais je pense avant quand même y avoir gagné au change. Une seule chose me gênait avant l'emménagement, la seule personne que j'avais vu était le propriétaire. Je ne savais donc pas du tout sur qui j'allais tomber. Lors de la visite, j'ai d'abord cru que nous serions quatre et quelle ne fut pas ma surprise lorsque j'ai découvert que nous étions cinq!


Me voilà donc enfin chez moi pour trois mois. 
Pour ceux que cela intéresse:  
Clotilde Patier
Tocchi 
Scala B, int.7
Via Palermo, 13 
00184 Roma 
ITALIA

Je suis en chambre double mais tout le fait oublier. L'appartement est silencieux puisqu'il donne sur une cour intérieure et est extrêmement bien placé: 4 stations de métro de mon lieu de stage (+30 min de marche), 5 min à pied de la Piazza Venezia, 10 min du Colisée et de la fontaine de Trévi. Je pense que l'on peut difficilement trouver mieux! 

























Avec ça, mes colocataires sont toutes très sympa. Valentina (Vale) avec qui je parle le plus a 29 ans et travaille dans la recherche et la publication pour le tourisme par rapport à la culture et à l'art ou quelque chose comme ça. Elle partage sa chambre avec Benedeta (Bibi), étudiante en deuxième année de lettre (elle apprends l'anglais, l'espagnol et le portugais et je crois bien qu'elle préférerait que l'on parle anglais mais que nenni!). Quant à moi, je partage ma chambre avec Noemia (Nua), étudiante en droit qui travaille chez RedBull à ses heures perdues, c'est à dire, le weekend. Je n'ai pour l'instant pas trop à me plaindre, je suis tellement fatiguée que malgré le faite qu'elle éteigne souvent la lumière à trois ou quatre heure du matin,qu'elle ne soit pas du tout pudique (elle n'hésite pas a s'habiller dans la chambre alors que j'y suis. Ce qui est d'ailleurs assez comique à ce sujet, c'est qu'elle s'habille puis va faire un tour dans la salle de bain et reviens pour se changer, et cela plusieurs fois  dans la journée!) tout va bien. La quatrième colocataire s'appelle Roberta et a sa propre chambre. Elle est vendeuse de gellati dans la journée. Le soir, je ne sais pas, je ne la vois que très rarement. Je ne la connais donc pas du tout mais  elle agasse visiblement les autres et se sert dans les placards qui ne lui appartiennent pas. A surveiller donc! 
Comme vous l'aurez remarqué, elles ont toutes un surnom sauf Roberta. Et hier, Valentina m'a demandé si elles ne pouvaient pas m'appeler autrement parce que Clotilde, c'est sûr, c'est trop long. Ce sera Clo.

dimanche 16 septembre 2012

Arrivée

Je suis arrivée le vendredi 31 août par le même avion que Albane, une étudiante erasmus en gestion et Donatien, son Jules, accessoirement là pour l'aider à porter ses bagages et passer un weekend romain avant sa rentrée. 
Nous avons logées le temps de trouver nos collocations respectives, chez les Mounier, amis des Brots forts sympathiques et dont l'appartement doit avoir la plus belle du Vatican.


Le premier weekend était un weekend repérage des grands monuments romains et visite de Saint Pierre. Le centre n'est finalement pas si grand et on se repère très vite.
Ce weekend était aussi celui des premières arnaques. Mais il faut avant tout savoir faire des erreurs afin d'apprendre le bon fonctionnement de la vie romaine. 

La Piazza Navona


Ici, les transports en commun sont une vrai catastrophe. Pour ce qui est des bus: pas de plan avec les arrêts, pas d'annonce dans le bus non plus (il arrive que dans certains bus il y ait une annonce visuelle et quelques fois même auditive mais c'est rare). Pour ce qui est de l'achat de son ticket, soit nous avons la chance d'avoir un distributeur à l'arrêt où nous sommes monté soit celle d'en avoir un dans le bus que l'on s'apprête à prendre. Si nous n'avons pas cette chance, nous devons attendre le prochain bus en espérant qu'il ait un distributeur (ce qui peut être très long parce que là encore, les bus n'ont pas vraiment d'horaire et il arrive assez souvent qu'il y ait une bonne demi-heure entre chaque) sinon, trouver un bureau de tabac qui en vend ou encore, solution plus radicale, prendre le bus sans ticket, ce que j'avoue avoir fait quelques fois les premiers jours. Je vous rassure, je suis maintenant parfaitement en règle.

 
La Piazza di Spagna et la Trinità dei Monti
 Tout cela n'incite donc pas à prendre le bus et pour ce qui est du métro, il n'y a que deux lignes (dès que les romains veulent en faire une, ils tombent sur des vestiges et la troisième ligne est en travaux depuis 20ans!). La ville de Rome a également un réseau de tramway que je n'ai pas encore l'opportunité de prendre.

Je vous laisse pour cette fois-ci avec cette photo complètement improbable d'une vue de chez les Mounier...

Chèvres sur fond de Vatican