La recherche d'un logement dans une ville que l'on ne connaît pas et étrangère de surcroit, n'est pas chose aisée.
Tout a commencé par un repérage internet. C'est une bonne chose pour se rendre compte que ce que l'on cherche n'existe pas. C'est à dire, quelque chose de pas trop cher, dans le vieux centre avec des colocataires italiens qui ne parlent pas français et avec bien sur sa propre chambre. Tous les sites italiens concernant les locations ont dû y passer mais je ne me suis pas arrêté là. Je me suis rendu à la Grégorienne, université de théologie où l'on m'a présenté le panneau des annonces datant de l'année dernière (la rentrée n'avait pas encore eu lieu) puis à la Sapianza (grande université romaine, une vrai ville étudiante) où les annonces pullules à chaque coin de rue! J'ai également pris contact avec pas mal de monde susceptible de pouvoir trouver quelque chose. Au final, j'ai revu mes critères: coloc italienne (obligatoire) mais chambre double et zone de recherche élargie.
J'ai visité ainsi cinq appartements en cinq jours.
Petite notification à l'attention de ceux qui auraient des rendez-vous romain dans les années à venir: vérifier sur Google Earth l'endroit exacte de celui-ci parce qu'il faut savoir que les immeubles ne sont pas numérotés comme chez nous. Je ne sais pas comment font les facteurs pour s'y retrouver la première fois mais les numéros ne se suivent que très rarement!
J'ai tout d'abord retenu l'avant dernier appartement visité: colocation avec deux italiennes, chambre double, proche du métro Otaviano (pratique pour mon stage) et accès au toit en prime avec vue sur St Pierre. Seul hic, absence d'internet mais possibilité de capter un réseau extérieur . Je n'ai vu que Simona (colocataire de chambre et italienne ne parlant pas un mot de français) avec qui il paraissait facile de parler malgré la barrière de la langue. Tout cela semblait présager un bon séjour. Je me suis donc installée le dimanche 9 septembre au soir, veille de mon début de stage. Soirée tout à fait sympathique où je commençait enfin à parler italien mais nuit horrible (les fenêtres, ouvertes par la chaleur, donnaient sur la via Candia, extrêmement passante).
Est survenu ensuite le lendemain soir avec plusieurs problèmes. Tout d'abord, le loyer. Les romains ont l'habitude de tout payer en liquide même des sommes faramineuses. Premier problème pour moi donc, puisque impossible de retirer la somme du loyer en une fois et que la propriétaire réclame son dû.
Deuxième problème, celui d'internet qui ne marche pas vraiment. Après un texto pour savoir si un appartement visité précédemment était toujours libre (il l'était) et un coup de téléphone au Mounier pour leur demander un abri pour la nuit (ils ont accepté, qu'aurais-je fait sans eux!), j'ai refait mes bagages déballés la veille et je suis partie.
Le lendemain soir, rebelote, je repars pour mon troisième déménagement. Cette fois -ci, il n'y a pas de terrasse sur le toit avec vue sur St Pierre mais je pense avant quand même y avoir gagné au change. Une seule chose me gênait avant l'emménagement, la seule personne que j'avais vu était le propriétaire. Je ne savais donc pas du tout sur qui j'allais tomber. Lors de la visite, j'ai d'abord cru que nous serions quatre et quelle ne fut pas ma surprise lorsque j'ai découvert que nous étions cinq!
Me voilà donc enfin chez moi pour trois mois.
Pour ceux que cela intéresse:
Clotilde Patier
Tocchi
Scala B, int.7
Via Palermo, 13
00184 Roma
ITALIA
Je suis en chambre double mais tout le fait oublier. L'appartement est silencieux puisqu'il donne sur une cour intérieure et est extrêmement bien placé: 4 stations de métro de mon lieu de stage (+30 min de marche), 5 min à pied de la Piazza Venezia, 10 min du Colisée et de la fontaine de Trévi. Je pense que l'on peut difficilement trouver mieux!
Avec ça, mes colocataires sont toutes très sympa. Valentina (Vale) avec qui je parle le plus a 29 ans et travaille dans la recherche et la publication pour le tourisme par rapport à la culture et à l'art ou quelque chose comme ça. Elle partage sa chambre avec Benedeta (Bibi), étudiante en deuxième année de lettre (elle apprends l'anglais, l'espagnol et le portugais et je crois bien qu'elle préférerait que l'on parle anglais mais que nenni!). Quant à moi, je partage ma chambre avec Noemia (Nua), étudiante en droit qui travaille chez RedBull à ses heures perdues, c'est à dire, le weekend. Je n'ai pour l'instant pas trop à me plaindre, je suis tellement fatiguée que malgré le faite qu'elle éteigne souvent la lumière à trois ou quatre heure du matin,qu'elle ne soit pas du tout pudique (elle n'hésite pas a s'habiller dans la chambre alors que j'y suis. Ce qui est d'ailleurs assez comique à ce sujet, c'est qu'elle s'habille puis va faire un tour dans la salle de bain et reviens pour se changer, et cela plusieurs fois dans la journée!) tout va bien. La quatrième colocataire s'appelle Roberta et a sa propre chambre. Elle est vendeuse de gellati dans la journée. Le soir, je ne sais pas, je ne la vois que très rarement. Je ne la connais donc pas du tout mais elle agasse visiblement les autres et se sert dans les placards qui ne lui appartiennent pas. A surveiller donc!
Comme vous l'aurez remarqué, elles ont toutes un surnom sauf Roberta. Et hier, Valentina m'a demandé si elles ne pouvaient pas m'appeler autrement parce que Clotilde, c'est sûr, c'est trop long. Ce sera Clo.
Tout a commencé par un repérage internet. C'est une bonne chose pour se rendre compte que ce que l'on cherche n'existe pas. C'est à dire, quelque chose de pas trop cher, dans le vieux centre avec des colocataires italiens qui ne parlent pas français et avec bien sur sa propre chambre. Tous les sites italiens concernant les locations ont dû y passer mais je ne me suis pas arrêté là. Je me suis rendu à la Grégorienne, université de théologie où l'on m'a présenté le panneau des annonces datant de l'année dernière (la rentrée n'avait pas encore eu lieu) puis à la Sapianza (grande université romaine, une vrai ville étudiante) où les annonces pullules à chaque coin de rue! J'ai également pris contact avec pas mal de monde susceptible de pouvoir trouver quelque chose. Au final, j'ai revu mes critères: coloc italienne (obligatoire) mais chambre double et zone de recherche élargie.
J'ai visité ainsi cinq appartements en cinq jours.
Petite notification à l'attention de ceux qui auraient des rendez-vous romain dans les années à venir: vérifier sur Google Earth l'endroit exacte de celui-ci parce qu'il faut savoir que les immeubles ne sont pas numérotés comme chez nous. Je ne sais pas comment font les facteurs pour s'y retrouver la première fois mais les numéros ne se suivent que très rarement!
J'ai tout d'abord retenu l'avant dernier appartement visité: colocation avec deux italiennes, chambre double, proche du métro Otaviano (pratique pour mon stage) et accès au toit en prime avec vue sur St Pierre. Seul hic, absence d'internet mais possibilité de capter un réseau extérieur . Je n'ai vu que Simona (colocataire de chambre et italienne ne parlant pas un mot de français) avec qui il paraissait facile de parler malgré la barrière de la langue. Tout cela semblait présager un bon séjour. Je me suis donc installée le dimanche 9 septembre au soir, veille de mon début de stage. Soirée tout à fait sympathique où je commençait enfin à parler italien mais nuit horrible (les fenêtres, ouvertes par la chaleur, donnaient sur la via Candia, extrêmement passante).
Est survenu ensuite le lendemain soir avec plusieurs problèmes. Tout d'abord, le loyer. Les romains ont l'habitude de tout payer en liquide même des sommes faramineuses. Premier problème pour moi donc, puisque impossible de retirer la somme du loyer en une fois et que la propriétaire réclame son dû.
Deuxième problème, celui d'internet qui ne marche pas vraiment. Après un texto pour savoir si un appartement visité précédemment était toujours libre (il l'était) et un coup de téléphone au Mounier pour leur demander un abri pour la nuit (ils ont accepté, qu'aurais-je fait sans eux!), j'ai refait mes bagages déballés la veille et je suis partie.
Le lendemain soir, rebelote, je repars pour mon troisième déménagement. Cette fois -ci, il n'y a pas de terrasse sur le toit avec vue sur St Pierre mais je pense avant quand même y avoir gagné au change. Une seule chose me gênait avant l'emménagement, la seule personne que j'avais vu était le propriétaire. Je ne savais donc pas du tout sur qui j'allais tomber. Lors de la visite, j'ai d'abord cru que nous serions quatre et quelle ne fut pas ma surprise lorsque j'ai découvert que nous étions cinq!
Me voilà donc enfin chez moi pour trois mois.
Pour ceux que cela intéresse:
Clotilde Patier
Tocchi
Scala B, int.7
Via Palermo, 13
00184 Roma
ITALIA
Je suis en chambre double mais tout le fait oublier. L'appartement est silencieux puisqu'il donne sur une cour intérieure et est extrêmement bien placé: 4 stations de métro de mon lieu de stage (+30 min de marche), 5 min à pied de la Piazza Venezia, 10 min du Colisée et de la fontaine de Trévi. Je pense que l'on peut difficilement trouver mieux!
Avec ça, mes colocataires sont toutes très sympa. Valentina (Vale) avec qui je parle le plus a 29 ans et travaille dans la recherche et la publication pour le tourisme par rapport à la culture et à l'art ou quelque chose comme ça. Elle partage sa chambre avec Benedeta (Bibi), étudiante en deuxième année de lettre (elle apprends l'anglais, l'espagnol et le portugais et je crois bien qu'elle préférerait que l'on parle anglais mais que nenni!). Quant à moi, je partage ma chambre avec Noemia (Nua), étudiante en droit qui travaille chez RedBull à ses heures perdues, c'est à dire, le weekend. Je n'ai pour l'instant pas trop à me plaindre, je suis tellement fatiguée que malgré le faite qu'elle éteigne souvent la lumière à trois ou quatre heure du matin,qu'elle ne soit pas du tout pudique (elle n'hésite pas a s'habiller dans la chambre alors que j'y suis. Ce qui est d'ailleurs assez comique à ce sujet, c'est qu'elle s'habille puis va faire un tour dans la salle de bain et reviens pour se changer, et cela plusieurs fois dans la journée!) tout va bien. La quatrième colocataire s'appelle Roberta et a sa propre chambre. Elle est vendeuse de gellati dans la journée. Le soir, je ne sais pas, je ne la vois que très rarement. Je ne la connais donc pas du tout mais elle agasse visiblement les autres et se sert dans les placards qui ne lui appartiennent pas. A surveiller donc!
Comme vous l'aurez remarqué, elles ont toutes un surnom sauf Roberta. Et hier, Valentina m'a demandé si elles ne pouvaient pas m'appeler autrement parce que Clotilde, c'est sûr, c'est trop long. Ce sera Clo.
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